Saint Martin, 1959
Bronze poli
Signé et numéroté 00/5 à la base
Fonte posthume TEP
Hauteur : 38 cm
Provenance
Collection particulière France
Exposition
Artcurial, Paris 1982, reproduit.
Bibliographie
G. Marchiori, Il Metro, n°7, octobre-décembre 1962, reproduit n°4 p. 60
G. Marchiori, «La Scultura moderna in Francia», 1963, planche LVI
I. Jianou et H. Lassale, Editons Arted, Paris 1971, n°289 p. 66
G. Marchiori, Marmo n°5, novembre 1971, reproduit p. 95
Les Archives Gilioli nous ont aimablement confirmé que cette
oeuvre sera reproduite dans le Catalogue Raisonné en préparation.
«Tous les jours, devant ma sculpture, je continue à travailler, puis un
jour, toutes les poussées internes ont atteint le point juste, je sens
qu‘un plan commence de répondre par l'intérieur et commence
à donner de la lumière et à dépasser l'objet. C'est alors que la
sculpture, pour moi, commence dans une persistance du rythme,
de l'espace et du temps.» (Emile Gilioli, «La sculpture», Éditions
Robert Morel, Paris, 1968). «L'austérité que s'impose Gilioli ne peut
se réduire à la géométrie pure.
Si dure, si rigide qu'apparaisse l'oeuvre au premier abord, l'examen
attentif nous révèle rapidement qu'elle ne comporte aucune arête
totalement rectiligne, aucun plan parfaitement plan.
Une sculpture de Gilioli n'est jamais un volume scientifique, mathématiquement
déterminé, il est le fruit d'une lente mise au point où
l'oeil, l'esprit et la main se joignent pour donner une forme au rêve
du sculpteur. sphérique , la longueur des arêtes ne compte plus.»
(Georges Boudaille dans «Emile Gilioli», Cimaise nov-déc 1963,
pages 50 et 51).
Ainsi, paradoxalement, par le jeu des contre-points et des compensations
visuelles, une courbe creuse semble pleine, des plans sans
aucune courbure finissent par donner une impression de rondeur.
Description complète