Epicurienne, 2010 - 2011
Acier corten patiné
Signée et numérotée 8/8 à la base de la sculpture
(sur une édition de 8 exemplaires + 4 épreuves d’artistes)
85 x 40 x 40 cm
Bibliographie
Philippe Hiquily, 1948-2011, Catalogue Raisonné, Volume 1, coordonné par
Malika VINOT, Loft Éditions, Paris, 2012, référencée sous le numéro 10.Scu.
Épi.Ed.Ac.130, exemplaire similaire reproduit p. 417.
De sa silhouette de géante nous observe avec curiosité et douceur une
voluptueuse hédoniste.
Cette Épicurienne, ultime sculpture réalisée par l’artiste Philippe Hiquily, est un
pendant direct à sa mythique sculpture : la Marathonienne. Alors que cette
dernière était captée en plein effort, l’Épicurienne semble au contraire saisie
dans un moment de sérénité et de pure extase.
Coquette et nonchalante elle s’offre au plaisir des yeux tout en se montrant
plus pudique que sa grande soeur.
Ses genoux sont serrés et sa main vient chastement les caresser, telle l’oeuvre
La Pudique de 1992, alors que son esprit semble vagabonder dans ses rêves.
Hiquily la croque alors comme il aime les femmes : belles et épanouies.
De celles qui ont habité sa sculpture tout au long de sa vie et lui ont permis
d’inscrire son langage plastique singulier dans l’art du XXe siècle.
Pendant près de 65 ans c’est avec charme, poésie et humour qu’il a exploré
les formes et les courbes des figures féminines comme pour mieux capter
et extraire leur sensualité.
Les années 2000 ont ainsi été pour lui l’occasion de revisiter ses propres
mythologies, tant thématiques que formelles, et c’est avec cette Épicurienne
monumentale qu’il exprime plus que jamais son amour pour la femme et la vie.
Malika VINOT
Description complète