En bronze ciselé, XXème siècle.
Contre-socle en acajou mouluré et orné de baguettes en métal doré.
Signature sur la patte avant droite et cachet sur la queue illisibles, justification de tirage 2/7 sur la patte arrière gauche
La vitesse légendaire et l’endurance du barzoï en course lui permettait de chasser le loup prédateur ce qui lui conféra respect et admiration des possesseurs d’immenses domaines. Ses qualités sont décrites dès 1260 dans une lettre du Grand- Duc de Novgorod à son fils. Dans l’ancienne Russie, l’élevage du barzoï était déjà codifié vers 1650 et sa possession réservée exclusivement à la haute aristocratie.
L’abolition du servage en 1861 supprima la domesticité nécessaire à son élevage et à ses soins et le rendit rare, limitant quasiment à la seule famille impériale sa possession, d’où son qualificatif de « barzoï des Tsars ».
Le barzoï a presque disparu de Russie lors de la révolution de 1917.
Pour la première fois en 1873 à Moscou une exposition lui fut consacrée.De 1880 jusqu’à 1930 environ, l’image du barzoï était associée à l’extrême élégance comme en témoignent ses illustrations dans le magazine Vogue et ses
représentations dans les oeuvres Art Nouveau et Art Déco»
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