Relief en marbre blanc, profil à droite
École romaine du XVIème siècle
35,1 x 58 cm
Accidents et restaurations aux défenses
Œuvre en rapport:
Giulio Romano, d’après Raphaël, L’éléphant Hanno, 1516, dessin sur papier, 28,5 x 27,9 cm,
Kupferstichkabinett, Staatliche Museen zu Berlin - Preußischer Kulturbesitz, n°inv. KdZ 17949.
Bibliographie de référence :
Virginie Baratte, Dictionnaire iconologique : les allégories et les symboles de Cesare Ripa et Jean Baudoin, Dijon, Editions Faton, 1999 Il s’agit vraisemblablement d’un élément d’architecture, supportant peut-être l’encadrement d’un porche ou d’une porte. En bas-relief, cette image quelque peu fantasmée
d’un éléphant aux oreilles de dragon et aux pattes griffues pourrait faire écho à l’arrivée à Rome en 1514 d’Hanno, le célèbre éléphant vivant offert par le roi du Portugal Manuel Ier au pape Léon X. L’éléphant est plutôt rare dans la statuaire italienne, il fait toutefois partie de la symbolique chrétienne (symbolisant la constance ou encore le baptême) et aussi des attributs allégoriques codifiés par Cesare Ripa au XVIe siècle (associé à d’autres attributs il symbolise alors la force ou la Tempérance). Il est logique de retrouver l’animal personnifiant la force soutenant colonnes et architectures, il s’intègre par exemple dans le décor de la nécropole de la famille Malatesta, dans la cathédrale Santa Colomba à Rimini au milieu du Xvème siècle.
Description complète