Figuré dans sa gaine momiforme, les mains croisées sur la poitrine tiennent les instruments aratoires. Il est coiffé d’une longue perruque tripartite et porte la barbe postiche tressée et recourbée en pointe. Le corps quant à lui est inscrit de 11 registres hiéroglyphiques. Dans le dos, colonne dorsale anépigraphe, et sac à grains sur l’épaule gauche.Très belle conservation. La tombe de Tja-Enna-Hebu a été trouvée par Alexandre Barsanti et Gaston Maspero à Sakkara en 1900. Elle contenait plus de quatre cents oushebtis. Barsanti les décrit comme «d’un beau travail et d’un assez beau bleu tendre» (J.-F.et L. Aubert, Statuettes égyptiennes. Chaoubtis, Ouchebtis, 1974, p.227). Pour la tombe de Tjai-ne-hebu et ses oushebtis en général, voir G. Janes, Shabtis. A Private View, 2002, pp. 210-214 , voir également E. Bresciani et al., La Tomba di Ciennehebu, Capo della Flotta del Re, 1977. Faïence siliceuse à glaçure turquoise Vieille étiquette de collection «38» à l’arrière de la base, H : 18 cm Egypte, Epoque Saïte, fin de la XXVIème dynastie, à Saqqara, V, 570-526 av. J.-C. Provenance : Ancienne collection Christian Rolle, ingénieur agronome, spécialiste de l’irrigation en Egypte, dans les années 1940
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