En bois laqué jonquille et décor polychrome en « arte povera » de scènes de chasse et de scènes champêtres dans un encadrement de volutes et de fleurs. Elle ouvre à trois tiroirs en façade, les montants arrondis, elle présente un tablier sinueux et repose sur des petits pieds.
Travail du Sud de la France - XVIIIème siècle
(quelques accidents, manques, usure et restaurations)
H : 82 cm, L :104 cm, P : 60 cm
Dès la fin du XVIIème Siècle, les importations d’œuvres chinoises et japonaises influencent le goût européen. Mais les Occidentaux ne se contentent plus de collectionner des objets précieux orientaux, ils veulent imiter leurs techniques et leurs motifs décoratifs.
En Italie, et plus particulièrement à Venise, les chinoiseries et la laque prennent une place primordiale dans les arts, au point même de devenir un style de vie. L’« Arte Povera » appartient à ce genre dit « à figures » où les décors se sont adaptés au style du pays d’adoption.
Cette technique très décorative consiste à « appliquer avec de la colle forte sur la surface du bois, des sujets découpés dans des estampes ou imprimés expressément et coloriés ensuite à la main. Les sujets sont alors encadrés avec des décorations tracées à la main ou bien découpées, elles aussi, dans des séries de pourtours chalcographiés, puis couverts de nombreuses couches de sandaraque (vernis dense résultant de la fonte de la gomme laque dans de l’alcool) jusqu’à ce que la décoration semble peinte au départ sur le meuble ».
Description complète