Art romain, Ier av. - Ier siècle ap. J.-C.
Intaille sur agate rubanée ; 15 x 25 mm - Monture en or 18 cts ; 10,27 grs ; TD_ 59
Provenance
Collection privée française
A ROMAN BANDED AGATE INTAGLIO SET ON A MODERN GOLD RING. ARTEMIS OF EPHESUS.
1ST CENTURY B.C. - 1ST CENTURY A.D. 0,6 x 1 in ; 10,27 grs. This representation is inspired by the cult of Artemis Ephesia, in relation of the sculptures that
once reproduced the idol present in the temple of Artemis in Ephesus and considered at that time to be one of the seven wonders of the world. The goddess
wears the chiton tight under an apron (sometimes decorated with animal protomes) and a belt; on the bust, numerous nipples: symbol of bulls scrotum offered
in sacrifice to Artemis, in her role of goddess of fertility. A cylindrical crown (polos) and a disc adorn her head.This figure refers to the famous alabaster
sculpture, from the roman imperial period, kept at the National Archaeological Museum in Naples (Farnese collection). On both sides of her face, a bee, and
above, a crescent moon. The presence of a bee is found in greek coins associated with Ephesus. But the presence of two bees is rarer - only one other known
specimen, an intaglio kept at the Staatliche Museum in Munchen1. The execution of this intaglio attests to the greatness of the engraver, who beyond the
symbolic iconography of the goddess, brings a particular physiognomic to the face, which can almost be interpreted as the desire to represent a woman of
high rank under the goddess features. Presence of globular elements. Signs of wear.
Cette représentation est inspirée des images cultuelles d’Artémis Ephesia, à savoir des sculptures qui reproduisaient autrefois l’idole présente
dans le temple d’Artémis à Ephèse et considérée à l’époque, comme l’une des sept merveilles du monde. La déesse porte le chiton
serré sous un tablier (parfois à décor de protomés d’animaux) et d’une ceinture ; sur le buste figurent des nombreux tétons: symbole du
scrotum des taureaux offerts en sacrifice à Artémis, dans son rôle de déesse de la fertilité. Une couronne cylindrique (polos) interprétée
et un disque ornent sa tête.
Cette figure renvoie à la célèbre sculpture d’albâtre, de la période impériale romaine, conservée au Musée Archéologique National de
Naples (coll. Farnese). De part et d’autre de son visage, une abeille, flanquant l’idole, et au-dessus, un croissant de lune. La présence
d’une abeille se retrouve dans les monnaies grecques associée à Éphèse. Mais la présence de deux abeilles est plus rare – un seul autre
exemplaire connu, celui d’une gemme conservée au Staatliche Munzsammlung, Munchen1. L’exécution de cette intaille atteste de la
grande prouesse du graveur, qui au-delà de l’iconographie symbolique de la déesse, apporte une physionomique particulière au visage,
pouvant presque etre interprété comme la volonté d’y figurer une femme de haut rang en Artémis Éphésine. Présence d’éléments globulaires.
Signes d’usure.
Description complète