Exceptionnel masque cimier recouvert d’une patine croûteuse de grande ancienneté, il évoque la tête d’un buffle, les courbes eurythmiques projetant la gueule de l’animal en deux plans parallèles, d’une forme quasi semi sphérique, les cornes venant se rejoindre en arc de cercle.
La partie inférieure du masque ne présente aucune épausseur croûteuse, cette partie reçoit une collerette de fibres et de branchage pour le portage, le danseur disparaissant sous un costume de grandes fibres.
La mascarade «Kaa Wara» évoque la double face de l’existence, masculine et féminine, le sang et le lait, le feu et l’eau.
Accompagné de son socle.
83 x 40 x 17 cm environ.
Provenance :
Récolté in situ, frontière Nigéria-Cameroun, 1976.
Collection particulière, Paris, 1984.
Bibliographie :
D. Claes et F. Neyt, «Nigerian primitivism», parcours des mondes, 2007, figure n°21.
R. Fardon, «Fusions, Masquerades and Thought Style East of the Niger-Benue Confluence, West Africa», Saffron, 2007, p.21 à 88.
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