Vente classique à l’Hôtel des Ventes de Monte Carlo avec notamment la dispersion de l’entier mobilier d’un appartement monégasque.
Au chapitre des tableaux anciens un truculent satyre présentant la tentation d’un abondant panier de fruits. Très proche du Maître flamand Pierre Paul Rubens. Estimé 20 a 30.000 euros.
D’une propriété d’Aix en Provence une paire de grands dessus de porte d’Hôtel particulier du 18ème siècle par Charles Joseph Natoire pour l’un et attribué à Joseph François Parrocel pour l’autre.
Ils figurent des Amours facétieux estimés 20 à 30.000 euros.
La couverture du catalogue fait honneur au peintre voyageur de la fin du19eme siècle Félix Ziem célébrant une vue de Venise pour 50 à 70.000 euros.
Autre curiosité, une mosaïque byzantine imageant un agneau bondissant, raisonnablement cotée par l’expert Bianca Massard, 25 à 30.000 euros.
Curieuse également et rarissime paire de commodes à portes inspirées de l’ornemaniste André Charles Boulle mais réalisées au 19eme siècle. Estimées 30 à 40.000 euros.
Leur provenance : Angia Lopez, épouse du compositeur Francis Lopez, disparue tragiquement dans un accident d’hélicoptère au large de Monaco.
Plusieurs meubles marquetés de haut niveau, objets d’art, de l’argenterie et des arts de la table trouveront des amateurs sensibles à un art de vivre encore pratiqué dans bien des familles.
Dans les éléments relevant des souvenirs historiques.
Au premier rang, l’imposant guéridon provenant du Château des Tuileries, dernière partie de la collection du Docteur Van Droogenbroeck dont l’Hôtel des Ventes de Monte Carlo a dispersé le mobilier et les objets d’art il y a trois ans. Sur une estimation de 40 à 60.000 euros.
Le portrait d’époque du général et Prince Bachiochi, mari d’Elisa Bonaparte, sœur de l’Empereur. Estimé 8 à 12.000 euros.
Et enfin plusieurs sculptures dont un portrait en marbre, très élégant, peut être la baronne de Rothschild, par le sculpteur du Second Empire, Charles Henri Joseph Cordier dont le départ d’enchères débutera à 40.000 euros.
