Bronze à patine brun foncé, d’après le modèle réalisé par le docteur Antommarchi
Bon état
Fonte Richard et Quesnel (actifs 1821-1836), Paris, circa 1833
Signé sur la tranche, à gauche : « Dr F. ANTOMMARCHI » ; et à droite : « FONDU / PAR I.
RICHARD ET QUESNEL / À PARIS »
À la base le cachet en forme de médaille « NAPOLEON EMP. ET ROI/SOUSCRIPTION /DR ANTOMMARCHI 1833 »
L. 33 cm.
Provenance :
Louis II, prince de Monaco (1870-1949), puis par descendance
Vente de l’extraordinaire collection napoléonienne du Palais princier de Monaco, Giquello & Osenat, 16 novembre 2014, lot 186
Littérature
C. Prévot, Les masques mortuaires de Napoléon, in Napoleonica, n°26.
Historique
Depuis la prise d’empreinte du visage de Napoléon du Docteur Burton dûment référencée le 7 mai 1821 à 16 heures à Sainte-Hélène, de très nombreux modèles de masques mortuaires en plâtre, cire, ou en papier mâché vont émerger de façon parfois mystérieuse. Cette multiplication illustre le poids émotionnel et historique de cet objet dès la mort de l’Empereur mais aussi sous le Second Empire.
Le Docteur François Antommarchi lança à partir de 1833 une souscription pour le masque de l'Empereur, soutenu par d'autres exilés comme Bertrand ou Gourgaud. Le modèle en bronze coûtait alors 100 francs, celui en plâtre était à 20 francs. Ce modèle est cependant reconnu comme étant issu d'un original, fabriqué par Antommarchi à Londres en août 1821.
Description complète